dimanche 16 octobre 2016

Les tests de QI

      Afin de pouvoir mieux se comprendre soi-même, il est important de comprendre qui on est. Les tests de QI permettent de mieux cerner notre manière de fonctionner. Les plus connus et les plus utilisés sont ceux de David Wechsler : Le WPPSI pour les enfants de 2 ans et 6 mois à 7 ans et 7 mois, le WISC pour les enfants de 6 à 16 ans et 11 mois et le WAIS pour les adultes de 16 à 90 ans et 11 mois. Ces bilans cognitifs sont reconnus par l'éducation nationale et sont mis à jour environs tous les 10 ans. Les psychologues formés vous expliquent comment vous fonctionnez, mais cela n'est bien entendu pas mesurable à 100% et une part de subjectivité rentre en jeu (de part leur observation).

      Ces tests sont très complets, ils sont composés de sous-parties tels que des tests de mémoire, de vocabulaire, de séquences chiffres-lettres, de matrices, ... Ils servent à évaluer la compréhension verbale, le raisonnement perceptif, la mémoire de travail, ainsi que la vitesse de traitement d'une personne. Les psychologues, en vous faisant passer ces tests, sont capables de faire une description détaillée de votre fonctionnement ou celui de votre enfant, précoce ou non. Ils apportent des nouvelles clés de compréhension et de fonctionnement pour mieux vous comprendre et vous permettre de travailler plus efficacement, que ce soit dans votre environnement professionnel ou à l'école. 

    Attention cependant, ces tests ont un coût et il est important de trouver un bon psychologue. Premièrement faites bien attention à choisir quelqu'un qui reconnaît la précocité intellectuelle et est formé à cela. Pensez aussi à bien vous renseigner sur les tests qu'il a à sa disposition. Seules les dernières versions sont valables. La version actuelle est la 4ème mais la 5ème est déjà disponible en formation pour les psychologues et sera donc bientôt utilisable. La fédération ANPEIP - Association Nationale Pour les Enfants Intellectuellement Précoces - est présente dans toutes les régions de France. Vous pouvez les contacter afin de vous faire conseiller un bon psychologue spécialisé (anpeip.org). 



Image : www.cabinetorientation.fr







mardi 13 septembre 2016

C'est la rentrée!

      J'ai été très occupée par mes études et mon travail cette dernière année et je n'ai pas vraiment eu le temps de me pencher sur un nouvel article. J'étais en manque d'inspiration, sans savoir quel thème aborder, sans trop savoir si mes articles aidaient vraiment quelqu'un. Et puis en faisant du tri dans mon ordinateur, je suis tombée sur le nombre de pages vues depuis le début. Résultat : 2295...

      Comme l'indique le titre de cet article : C'est la rentrée. Et ça me fait penser à tout ce stress que j'avais à chaque rentrée scolaire. J'ai une pensée pour tous les élèves qui vont se sentir différents, et pour tous les parents qui vont se poser des dizaines de questions. 

      Il m'arrive régulièrement de parler avec des enfants qui se sentent différents ou des parents pour qui les devoirs et même le quotidiens sont des vrais casse-têtes. Il y aussi les parents qui sentent une différence mais pour qui ce n'est pas encore un problème. Si vous vous reconnaissez dans cela, je vous conseille de faire faire un test à votre enfant (WISC, WPPSI, WAIS, chez un psychologue). Bien entendu, votre enfant ne sera pas forcément diagnostiqué précoce, mais dans tous les cas, ce test vous aidera à comprendre beaucoup de choses sur lui : sa manière de fonctionner, d'apprendre, de comprendre, ... et vous pourrez en parler ensembles. Je ferai bientôt un article sur les différents tests existant. J'ai moi-même passé le WISC, qui est très complet et permet de mieux comprendre (Je sais, j'utilise souvent ce mot, mais il est le coeur du problème...).

      En attendant, faites attention au stress de votre enfant. Surtout, parlez-en avec lui pour qu'il puisse mettre des mots sur son malaise. Essayez de dédramatiser ses peurs, encouragez-le et rappelez-lui d'avoir confiance en lui! Rappelez-lui tel ou tel moment où il avait les mêmes peurs et où tout s'est bien passé. Souvent, son stress vous paraîtra démesuré, mais ne vous moquez pas, il le ressent réellement tel qu'il vous le montre.



Photo : Femme Actuelle, Hello Coton


mercredi 2 septembre 2015

La confiance en soi

      Le problème de la confiance en soi, c'est qu'elle fait des montagnes russes et c'est perturbant, surtout quand on est hypersensibles, comme la plupart des personnes précoces. C'est comme un immeuble qu'on mettrait des semaines à construire, pierre par pierre, et qui, au moindre tremblement, se détruirait en quelques secondes. En fait, c'est même exactement ce qui se passe. On prend tout doucement confiance en soi, et à la moindre remarque, au moindre échec, on redescend au niveau -14.

      Il faut longtemps pour apprendre à se construire une armure, apprendre à trier les remarques, et ne prendre que ce dont on a besoin ou ce qui est légitime. Mais c'est important. A chaque fois que quelque chose vous touche particulièrement, posez-vous les bonnes questions : Ais-je raison d'être touché à ce point? Dois-je prendre cette remarque en compte? Dois-je la prendre personnellement? Puis-je m'améliorer grâce à cette remarque ou cet échec?, ...

      Essayez d'être le plus objectif possible, mettez-vous à la place de quelqu'un extérieur au problème, résumez-le. En bref, prenez du recul. Après cela, faites un travail sur vous-même et essayez de vous contrôler en adaptant ce contrôle à votre conclusion (Occultez la remarque si vous pensez que votre réaction n'était pas adaptée, remettez-vous en question -doucement- si vous pensez que cela est légitime, ...). Vous vous rendrez compte que beaucoup de contrariétés, de blessures, peuvent être évitées, et votre confiance en vous ira mieux. Cela prend du temps, mais une fois que vous arriverez -au moins un peu- à faire cela, vous vous sentirez mieux!





samedi 30 mai 2015

La difficulté à effectuer des actions simples (pour les autres)

      D'abord, pardon pour mon absence! J'ai eu beaucoup de dossiers à rendre, et mes partiels, mais je ne vous oublie pas!

      Mes partiels m'ont d'ailleurs rappelé une des difficultés majeures à être intellectuellement précoce. La difficulté à effectuer des actions simples pour les autres, et la facilité à effectuer des actions difficiles pour les autres. Cela commence en primaire, avec le nœud des lacets de chaussures. Mais le moment le plus flagrant est probablement au lycée. Ce moment où, en cours de maths, un ami essaie de nous expliquer une formule, simple pour lui, et qu'il nous dit "Mais pourquoi tu ne comprends pas? Tu es débile quoi? C'est facile!". Ou ce moment où, après avoir beaucoup travaillé sur un DS, le professeur a écrit sur la copie "N'a pas travaillé son contrôle". Cette difficulté est très frustrante, d'autant qu'avec un peu d'expérience, il est facile de savoir quand une action est simple pour les autres, alors qu'on n'y arrive pas. 

      Le plus important est de ne pas s'emporter et de rester calme. Essayer de comprendre la logique, poser des questions, mais surtout, si cela ne fonctionne pas, en rester là et reprendre plus tard. S'énerver ne fait qu'empirer la situation. Parfois notre cerveau a juste besoin d'un peu de temps. Il peut être utile aussi, de se faire expliquer le problème par quelqu'un d'autre. Pour les étudiants, un professeur particulier peut être la solution. Le tout est de trouver celui qui saura comprendre notre raisonnement, ou tout simplement celui dont les explications nous conviendront. 

      La même situation peut se produire dans l'autre sens. Parfois des actions nous paraissent relativement simples (comme toutes ces formules de maths complexes qui deviennent un jeu pour certains d'entre nous), alors que les personnes autour de nous n'en comprennent pas la logique. Cette différence s'atténue avec le temps, mais nous pouvons toujours y être confrontés de temps en temps. Le tout est de savoir comment le gérer. Ne vous énervez pas et revenez-y plus tard!






mercredi 25 mars 2015

Comprendre comment ça marche

      Les personnes intellectuellement précoces ont un besoin de comprendre les choses pour mieux se les figurer, pour mieux avoir une vision globale et claire. Alors voilà l'explication, le "pourquoi" de cette différence, de ce qui fait que ces personnes-là ne rentrent pas dans les normes.

        Le cerveau est constitué de deux parties reliées entre elles, appelées des hémisphères. La partie droite concerne l’imagination, la créativité, la globalité, l'intuition. La partie gauche concerne la logique séquentielle, la rationalisation, le raisonnement logique.

        En générale, une personne utilise en grande majorité la partie gauche de son cerveau. C'est la partie du cerveau liée à la parole. Elle permet une vision concrète des choses et tend à vouloir tout nommer, à attribuer une identification verbale à ce que l'on voit. 

        Une personne précoce utilise majoritairement la partie droite. Ce qui explique pourquoi elles ont du mal à expliquer ce qu'elles avancent. Cette partie du cerveau a une plus grande capacité de stockage et de traitement des informations, c'est ce qui fait qu'elles perçoivent de nombreux détails que les autres ne voient pas. Le problème étant après de l'expliquer à ces autres en leur donnant de la légitimité et de l'exprimer verbalement.
       Le côté droit de notre cerveau permet une concentration extrême, sans ressenti de fatigue, ce qui peut faire perdre la notion du temps. 

       Pour finir, la partie gauche de notre cerveau sait se mettre sur "off" alors la droite ne sait pas le faire. C'est ce qui nous empêche de nous endormir facilement ou de nous concentrer longtemps sur un sujet qui ne nous intéresse pas. 

       Toutes ces explications sont possibles grâce aux recherches du Dr Roger W. Sperry, prix Nobel de médecine de 1981. N'hésitez pas à aller voir le site internet de ses travaux si cela vous intéresse, c'est passionnant!